Ma première question porte sur le Yémen, et en particulier sur les ventes d'armes à l'Arabie Saoudite qui est engagée dans le conflit sur place. Avez-vous vu plus d'informations sur la nature et l'utilisation de ces armes ? Est-on vraiment sûr qu'elles ne servent pas dans ce conflit ?
Ma deuxième question porte sur la situation au Cameroun. Depuis les dernières élections présidentielles, le pays est la proie de graves difficultés et, en particulier, d'une véritable guerre civile : ses deux régions anglophones limitrophes du Nigeria sont actuellement à feu et à sang. On parle de 400 000 déplacés et de 40 000 réfugiés au Nigeria. Des populations civiles sont attaquées par l'armée régulière, des villages détruits… Si telle est bien la réalité, la situation est vraiment catastrophique et alarmante.
Or on sait que, actuellement, nous avons un certain nombre de coopérants militaires et de policiers présents dans le pays. Monsieur le ministre, pouvez-vous indiquer le nombre de ces militaires qui sont actuellement au Cameroun, ainsi que l'utilisation qui en est faite ? On se souvient bien de ce qui s'était passé au Rwanda. Méfions-nous ! Car on est vite engagé dans des difficultés majeures quand un pays est en situation de guerre civile.