Monsieur le ministre, qu'en est-il de Laurent Fortin, innocent assigné à résidence en Chine pendant que les coupables ont la belle vie ?
Je voudrais savoir aussi ce qu'il en est de Mohamed Kadami, président du Front pour la restauration de l'unité démocratique de Djibouti. Il est actuellement en France ; il semblerait que l'on soit prêt à l'échanger contre une personne qui serait liée au scandale Kadhafi-Sarkozy. Est-ce une réalité ?
J'ai aussi reçu l'information que, pour la deuxième fois, un concert qui devait avoir lieu à l'Institut du monde arabe, le 10 mars, avec une chanteuse sahraouie, a été déprogrammé, sur les instances, semble-t-il, du Maroc. Or une oeuvre d'art sahraoui a déjà été retirée du Centre Georges-Pompidou, là encore pour la deuxième fois. Votre ministère semble décidément sensible à cette question, puisque la subvention qui permettait à une association française de faire de la francophonie dans les camps de réfugiés sahraouis, en finançant des des instituteurs qui apprenaient le français dans ces camps de réfugiés, a été supprimée par l'ambassade de France. Ces trois faits concourent à accréditer l'idée qu'il y a peut-être une offensive concertée sur cette question.