Monsieur le ministre, l'ouverture diplomatique et économique de l'Érythrée aiguise les appétits, naturellement ceux de la Chine, mais également ceux des pays du Golfe. Les Émirats arabes unis disposent déjà d'une base militaire à Assab. Par ailleurs, c'est en Arabie Saoudite que l'accord de réconciliation entre l'Érythrée et l'Éthiopie a été signé. Face à ces influences grandissantes dans la Corne de l'Afrique, quelle est la réponse de la France et de l'Union européenne ? Quelle forme peut prendre le retour de la diplomatie française en Érythrée ?