Monsieur le ministre, permettez-moi de revenir sur l'hétérogénéité des situations politiques en Afrique. Dans certains pays, nous assistons à une véritable respiration démocratique : l'élection y a encore du sens et l'alternance politique est possible ; dans d'autres, c'est loin d'être le cas. Pourtant, l'implication de la société civile, des entrepreneurs et de la jeunesse est forte et l'envie de transition démocratique est de plus en plus présente.
Souvent réprimé, l'engagement citoyen pour promouvoir l'alternance politique est réel. Mais, en même temps, que faire face à des présidents en place qui tentent de modifier les constitutions, afin de prolonger leur mandat, par exemple ? Sur ce sujet, j'organise le jeudi 21 février une conférence consacrée au rôle de la société civile dans les processus démocratiques en Afrique de l'Ouest. Je vous réitère mon invitation à y participer, comme je la réitère à mes très chers collègues ici présents.
Monsieur le ministre, dans le combat mondial pour le débat d'idées que nous avons évoqué ce matin avec M. Pascal Boniface, directeur de l'Institut des relations internationales et stratégiques (IFRI), comment la France se positionne-t-elle ?