Madame la ministre, je vous remercie pour cette présentation, Je souhaiterais des précisions sur trois sujets. Tout d'abord, concernant la réforme du cursus d'études de médecine, à ma connaissance, l'annonce de la suppression du numerus clausus et de la PACES n'a été accompagnée ni de précisions sur le dispositif de sélection qui remplacera la PACES, ni d'explications sur les modalités de suppression du numerus clausus. Pourriez-vous nous apporter ces précisions ? À quel moment du parcours d'études la sélection se fera-t-elle ? Est-il envisagé d'assortir la suppression du numerus clausus d'une meilleure prise en compte de la situation des zones sous-denses, en obligeant, ou en incitant, les jeunes diplômés à s'installer dans ces zones pour une durée limitée ?
Ma deuxième question porte sur le maillage territorial et le dispositif des maisons de santé. Comme Mme Blanc, je suis élu d'un département qui a beaucoup développé ces maisons de santé, adossées à des réseaux territoriaux de santé. Même si ces dispositifs ne portent pas encore les noms que le projet de loi promeut, l'ARS Occitanie les soutient déjà sur le territoire. Pour autant, pour répondre à certains besoins émergents, nous souhaiterions développer des maisons de santé « par étapes », en commençant avec quelques professionnels désireux de se rassembler, puis en prévoyant – tant au niveau immobilier que dans le projet de santé – des étapes de développement progressives. À ma connaissance, en l'état actuel du droit, ce n'est pas possible. Peut-on imaginer que cela le devienne ?
Ma troisième question porte sur les hôpitaux de proximité. Je suis élu d'un territoire – le sud Aveyron – que vous connaissez bien, où l'hôpital de proximité doit d'urgence se transformer. Nous attendons avec impatience les ouvertures permises par le projet de loi. Dans ce cadre, pourrons-nous envisager de restructurer, rénover et rassembler les sites existants pour créer un hôpital médian ?