Monsieur Vigier, vous confondez deux choses : d'une part, être délégué d'une agence nationale dans un territoire ; d'autre part, mettre en place des politiques publiques partagées avec les collectivités territoriales. Ce sont là deux choses différentes. Le dispositif territoires d'industrie répond à notre volonté de mettre en place une politique en liaison avec les territoires, en partant des intercommunalités, avec même une coprésidence locale entre un chef d'entreprise et un président d'intercommunalité, et bien sûr avec une animation à l'échelon régional. L'État n'est même pas présent directement. Nous avons conçu cette politique ainsi, en accord avec les régions. Cela n'empêche pas le préfet d'être le délégué de l'Agence ! Et demain, pour une autre politique, nous pourrons, si nous le souhaitons, travailler avec les départements.
La différence avec l'ANCT, c'est que celle-ci est une structure appartenant à l'État et dont les salariés sont des fonctionnaires de l'État, gérés par celui-ci. Je sais bien que chaque territoire a son histoire : la Corse a son histoire, l'Alsace a son histoire, la Sambre et l'Avesnois ont leur histoire.