C'est vous qui avez décidé de faire porter le coût du chômage sur la contribution sociale généralisée – CSG – , faisant ainsi payer les retraités, ce qui conduit à passer d'un système assurantiel à un système de solidarité nationale, à un moment où vous dites que celle-ci est trop forte.
Le candidat Macron avait exprimé sa volonté de nationaliser l'assurance chômage. Ainsi, après la recentralisation des pouvoirs des communes, des régions et du Parlement, vous vous attaquez aux partenaires sociaux, en transformant le paritarisme de gestion en un paritarisme de caution de vos choix.
Et maintenant, vous asséchez les fonds de formation des artisans, alors que ces derniers font rayonner le savoir-faire français grâce à leurs compétences et à leur formation.
Alors que le groupe Les Républicains est le parti du dialogue social, avec, par exemple, l'article L. 1 du code du travail créé par Gérard Larcher, ou encore le protocole Accoyer, qui oblige à consulter les partenaires sociaux, vous êtes, vous, le parti de la recentralisation.
Monsieur le Premier ministre, allez-vous enfin entendre la voix des corps intermédiaires, des partenaires sociaux, ou allez-vous poursuivre la recentralisation, en contournant une nouvelle fois le Parlement ?