Le Gouvernement partage pleinement votre émotion et votre indignation. Nasrin Sotoudeh est engagée dans la défense des droits de l'Homme, en particulier ceux des femmes iraniennes qui contestent l'obligation du port du voile islamique, et a reçu le prix Sakharov.
Non seulement la France évoque inlassablement son cas, mais, surtout, le Président de la République a publiquement appelé, vendredi dernier, à l'occasion de la remise du premier prix Simone-Veil, à sa libération. Le Président de la République a souhaité, dans le cadre du G7, la faire symboliquement membre du conseil consultatif pour l'égalité entre les femmes et les hommes. Sa place était là, autour de la table, à l'Élysée, mais elle était vide, absence à laquelle nous ne nous résignons pas. Le soutien de la France à Nasrin Sotoudeh a d'ailleurs été réaffirmé il y a quelques jours, par la voix de Marlène Schiappa, à la tribune de l'ONU.
Nous poursuivrons cette diplomatie féministe. Nous appelons l'Iran à respecter ses engagements internationaux, notamment le pacte international relatif aux droits civils et politiques. Souvenons-nous : il y a trois mois, nous commémorions les soixante-dix ans de la Déclaration universelle des droits de l'Homme. Soixante-dix ans plus tard, le combat continue pour rendre effectifs ces droits, en premier lieu la libération de Nasrin Sotoudeh.
Le 15/03/2019 à 18:03, Laïc1 a dit :
"en particulier ceux des femmes iraniennes qui contestent l'obligation du port du voile islamique, "
En France, elles sont obligées d'ôter leur voile pour aller à l'école parce qu'il est supposé être islamique... quelle foutaise la politique.
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