Je suis sûre que vous vous en souvenez, nous venions alors d'adopter le texte en première lecture, il y a cinq mois. Depuis cinq mois, comme l'a dit le rapporteur général, les conjoints d'artisans attendent toujours. Cinq mois, c'est long, c'est important, pour les entreprises de toutes tailles et de tous secteurs qui attendent avec impatience les mesures dont nous nous apprêtons à débattre de nouveau. Cinq mois, c'est long et c'est un délai parfois difficile à expliquer aux différents acteurs : leurs décisions d'investissement, d'embauche, de recherche, de recrutement, se font dans des délais beaucoup plus courts, plus contraints, qui ne se superposent pas au rythme du travail législatif.