Mais allons un peu plus encore sur le fond. Après 1981, il y a eu une vague considérable de nationalisations, préparées et justifiées idéologiquement par celle que nous avions connue auparavant, bien moindre, à la Libération. À cette époque, il est vrai, se mélangeaient les actes du Conseil national de la Résistance, qui affirmaient que les monopoles devaient être propriété publique, et les mesures de rétorsion contre les collaborateurs, comme Louis Renault qui, parce qu'il avait collaboré avec l'ennemi, a vu son entreprise réquisitionnée et nationalisée à la fin de la guerre.