On peut le dire, vous avez presque fini par nous habituer à tant d'ostracisme. Je lisais avec amusement, juste avant d'entrer dans cet hémicycle, la lettre envoyée par notre président, Richard Ferrand, concernant la transformation de notre Assemblée. Je le cite : « Cette évolution doit aller de pair avec l'approfondissement des droits de l'opposition, des groupes minoritaires et des députés non-inscrits. » Comme c'est bien dit...
Et pourtant. Alors que vous parlez de démocratie renouvelée, de grand débat, d'écoute des Français, ici, dans cet hémicycle, censé être le lieu par excellence où s'organise le débat national, vous abusez une nouvelle fois de votre autorité en jetant aux visages des députés non inscrits une misérable demi-heure de temps de parole pour vous faire part de leurs propositions.