On ne peut plus se contenter de la simple logique des privatisations. C'est un argument doit être entendu par le Gouvernement.
Une question, enfin, concernant la souveraineté. Tous les arguments qui ont été énoncés sont acceptables. Charles de Courson a très bien répondu à celui, opposé par la France insoumise, du monopole naturel. Non, aujourd'hui, les aéroports ne sont pas en situation monopolistique ; c'est particulièrement vrai pour ADP. Je viens de l'est de la France. Quand on vit là-bas, si l'on veut s'envoler vers l'Asie ou les États-Unis, on a le choix, non pas entre Paris et Bruxelles, mais entre l'ensemble des hubs européens – et l'on est bien plus proche de Francfort, de Munich ou de Zurich que de Paris.
L'argument du monopole ne tient donc pas trente secondes.