Comme l'a rappelé Charles de Courson, la privatisation d'Aéroports de Paris induira même un renforcement des pouvoirs de contrôle de l'État. Nous ne privatisons donc pas des services publics, pas davantage une frontière. L'État procède simplement à un acte de gestion stratégique, conforme à deux principes, que j'évoquerai en guise de conclusion : la libre concurrence et la nécessité de maîtriser nos dépenses publiques.
Le principe de libre concurrence est fondateur et fondamental dans la pensée libérale – j'ose ce mot. Monsieur le ministre, vous vous êtes défendu d'être un libéral. Moi, je suis un libéral, au sens profond du terme : je défends un État fort, sous réserve qu'il concentre ses moyens sur ses fonctions régaliennes et son rôle de régulateur.