Sur le plan des principes, dès lors que la privatisation des activités de business – pardonnez-moi, il vaut mieux dire gestion – exclut les fonctions régaliennes, elle est nécessaire pour le développement du groupe, qui devra investir de façon considérable. Or ce n'est pas l'État qui le fera, mes chers collègues. Alors que notre déficit budgétaire dépasse à 100 milliards d'euros – 107 milliards cette année, monsieur le ministre – , que le montant de notre dette publique équivaut à 100 % de notre PIB et que nous sommes d'ores et déjà soumis à tant d'obligations, qui représentent autant d'efforts, pour réduire la dépense publique, nous devons être capables de nous en remettre à l'agilité du secteur privé.