À peu près tout ayant été dit, l'exercice de la nouvelle lecture peut apparaître un peu répétitif. En première lecture, en commission et ici même, nous avons déjà beaucoup causé de l'aberration que constitue la vente d'Aéroports de Paris, de ce que nous considérons comme de faux arguments de votre part, et d'une incompréhension tant de la droite que de la gauche, du Sénat ou du Conseil d'État. Même si la répétition est pédagogique, je n'aime pas me répéter. Aussi essaierai-je de prendre le sujet par un autre bout, pas un petit bout : en partant de la planète.
La semaine dernière, mon équipe m'a proposé pour effectuer le trajet entre Montpellier et Nantes le choix entre une heure d'avion et sept heures de train. J'ai choisi le train parce que je m'y sens dans une petite bulle, je peux y lire et y écrire sans être perturbé par le téléphone portable ou Telegram ; je suis bien dans le train, isolé.