J'en viens aux garanties, qui ont suscité beaucoup de questions sur tous les bancs de cette assemblée. Elles sont au coeur de l'opération que nous soumettrons à votre vote, donc à l'appréciation du peuple français.
Pour commencer, je vais reprendre mon ancienne casquette de ministre de l'agriculture, responsable de l'aménagement du territoire, pour vous répondre sur ce qui me tient peut-être le plus à coeur. M. Descoeur m'a interrogé sur l'accès aux petites lignes et sur leur développement. Nul ne saurait se satisfaire de la situation actuelle, avec des dessertes régionales – des « petites dessertes », comme on dit – sont défavorisées. Tous ceux qui circulent régulièrement en France – ce qui est mon cas et mon bonheur – se retrouvent dans des avions inconfortables, qui se posent à l'extrémité de la dernière piste de l'aéroport Charles-de-Gaulle ou d'Orly, après quoi il faut vingt minutes pour rejoindre le terminal. Telle est la situation actuelle, alors même que le groupe ADP est détenu à 50,6 % par l'État.