N'établissez donc pas de lien fallacieux entre la privatisation et la détérioration des petites lignes ; je crois rigoureusement le contraire.
Plusieurs d'entre vous m'ont interrogé, en particulier à M. Pupponi, sur un autre thème : l'environnement, la santé et les nuisances sonores. Cette dernière question, très importante, a été au coeur des réflexions des députés Naïma Moutchou, Zivka Park et Robin Reda, en sa qualité d'élu local. Il faut prendre ce dossier à bras-le-corps car les nuisances sonores au détriment des riverains et de l'environnement sont des enjeux vitaux pour le succès de l'opération. Nous prendrons toutes les dispositions nécessaires pour améliorer la situation actuelle. Là encore, après la privatisation, les collectivités locales se verront offrir plus de garanties, d'une part parce que celles-ci figureront dans la loi, d'autre part parce que, si elles le souhaitent, elles pourront entrer, par l'intermédiaire des départements, au capital d'Aéroports de Paris. Vous voyez donc bien que, pour ces deux raisons, les garanties que nous offrons aux riverains seront renforcées à l'issue de l'opération.