Nous avons déjà eu une discussion très longue ce matin sur vos différents points de désaccord concernant la privatisation. Il convient malgré tout rappeler que cet article 44 porte sur les modalités de retour du foncier et des infrastructures à Aéroports de Paris ainsi que sur les modalités d'indemnisation des actionnaires. Cela permet à l'État de reprendre la main.
Si nous n'adoptons pas cet article, avec la loi de 2005, qui a fait évoluer le statut d'Aéroports de Paris d'établissement public à caractère industriel et commercial en société anonyme, l'État ne peut pas être aujourd'hui propriétaire du foncier et des infrastructures. Cela explique l'importance de l'adoption de cet article : cela permet que, dans soixante-dix ans, l'État choisisse à nouveau le mode de gestion de cet aéroport.