Monsieur Coquerel, je vous renvoie aux propos de M. de Courson sur la nécessité d'une indemnisation. Nous allons d'abord exproprier, puis nous choisirons la méthode de gestion d'Aéroports de Paris dans soixante-dix ans. Dans l'intervalle, l'État sera de nouveau propriétaire de l'ensemble du foncier et des infrastructures. Ce qui devrait plutôt vous choquer, c'est qu'il ne soit aujourd'hui pas propriétaire de ces actifs. L'indemnisation des actionnaires est, quant à elle, une obligation constitutionnelle.
Monsieur de Courson, j'entends votre position, mais j'émettrai néanmoins un avis défavorable, car la méthode a été validée par le Conseil d'État.