Merci, mesdames les ministres, pour ces propos. Quoi qu'en disent certains de nos collègues, votre projet donne envie… Vous êtes sur une ambition pour notre système de santé que je partage pleinement.
Le titre premier du projet de loi propose une refonte de la formation initiale et continue en santé, avec comme objectif, aux articles 1er et 2, l'amélioration de la qualité de vie des étudiants, à la fois par l'arrêt des concours et des épreuves couperets, fondés sur des compétences mnésiques, et par l'orientation progressive des étudiants dans leurs projets professionnels. C'est un élément fondamental quand on sait qu'en PACES, comme tout au long des années de médecine, nombre d'étudiants sont en souffrance.
Mais la problématique du bien-être des étudiants en santé dépasse le seul cadre de cette réforme structurelle. Le docteur Donata Marra, dans le rapport qu'elle vous a remis il y a un an, souligne bien la gravité des enjeux et la marge de progression importante qui demeure. Pourriez-vous nous préciser où en est l'application des recommandations de ce rapport et dans quelle mesure la réforme des études de santé et en particulier du mode d'évaluation permettra une amélioration de la qualité de vie des étudiants ?