Comme vous l'avez dit, madame la ministre, la collaboration autour d'un projet commun sera une des compétences clés attendues demain chez les professionnels des soins de santé. À ce titre, vous avez indiqué que la mise en place d'un tronc commun est dans la logique de cette transformation de la formation dans les métiers de la santé – ce dont je me réjouis.
Ce tronc commun pourrait-il concerner également les formations qui dépendent du ministère de la santé, comme les infirmiers ? Le titre premier concerne les médecins, les pharmaciens, les odontologues et les sages-femmes ; mais la mise en place d'unités d'enseignement commune avec d'autres professionnels, tels que des psychomotriciens ou des infirmiers, permettrait à la fois d'améliorer la coordination entre tous ces professionnels et de dynamiser les trajectoires professionnelles de l'ensemble de ces publics, en multipliant les passerelles et les possibilités de reprise d'études raccourcies.
Plus largement, quelle vision portez-vous concernant l'organisation de la formation initiale, mais aussi continue, des professionnels de soins de santé ? Comment pouvons-nous permettre à une infirmière ou à un psycho-motricien, de devenir plus facilement médecin, grâce à la validation des acquis de l'expérience et à une meilleure organisation de la formation ?