Je souhaiterais, mesdames les ministres, vous questionner sur la place qu'occupe la prévention dans l'organisation de notre système de santé, et notamment sur l'engagement présidentiel de la création de maisons de sport et de la santé, ainsi que sur la volonté d'inclure, dans la formation des professionnels de santé, un module obligatoire de prévention par l'activité physique.
Au regard de leurs bénéfices multiples chez les patients atteints de maladies chroniques, bénéfices confirmés par l'expertise collective de l'ANSES en 2016, et par celles de l'Inserm très récemment, l'intégration, dans le parcours de soins, de programmes d'activités physiques adaptés qui puissent trouver leur place dans le parcours de ville de chacun est un enjeu majeur de santé publique. Cela implique de mettre en place des collaborations entre tous les acteurs du système sanitaire, social et médico-social de l'activité physique et sportive. Même si de nombreuses dispositions pourraient être de nature réglementaire, il me semblerait important qu'un texte sur la transformation de notre système de santé prenne en considération des thérapies non médicamenteuses qui permettent d'éviter la survenue de pathologies et de faire baisser la mortalité. Quels sont, sur ce sujet, vos intentions et le calendrier du Gouvernement ?