Ce projet de loi est ambitieux, mais c'est surtout un projet de bon sens. Permettez-moi d'en présenter deux exemples.
D'abord, comme vous l'avez indiqué tout à l'heure, les cinq à six cents hôpitaux de proximité qui seront labellisés d'ici à 2022 sont des maillons essentiels de cette stratégie de santé ; ils opèrent en interaction tant avec les hôpitaux spécialisés et ultraspécialisés qu'avec les soins de ville en aval.
Le bon sens prévaut également avec la levée de la barrière administrative qui interdisait l'accueil en centre hospitalier général (CHG), toutes spécialités confondues, des internes qui relèvent du CHU le plus proche. À Soissons, nous ne pouvions jusqu'à présent accueillir les internes qui habitent à Reims, à quarante kilomètres, mais seulement ceux d'Amiens, à près de deux heures de route…
D'où ma double question : sur quels critères seront labellisés les hôpitaux de proximité et à quand la levée de cette fameuse barrière administrative ?