C'est en 28 langues et dans 28 quotidiens, que se déclinent aujourd'hui les louanges à l'« Europe qui protège », selon Emmanuel Macron.
Je m'adresse donc à vous, en votre qualité de ministre et d'ancienne directrice de la Haute autorité de santé, mais aussi, possiblement, de future tête de liste de l'Europe qui protège, et je vous demande : Est-ce que l'« Europe qui protège » protège aussi la santé, madame la ministre ? Est-ce que l'« Europe qui protège » protège la santé, quand la Commission européenne refuse, sous la pression des lobbies, de réguler l'autorisation de mise sur le marché des implants médicaux au nom de la sacro-sainte compétitivité, alors que ceux-ci provoquent des accidents parfois mortels qui ne font l'objet d'aucun suivi de la part des autorités de santé françaises, ni des autorités de l'« Europe qui protège » ?