La commission des affaires culturelles a souhaité que législateur incite plus fortement les universités à jouer le jeu de la réforme. Bien sûr, certaines universités qui expérimentent déjà des formes alternatives de PACES sont bien engagées dans le processus, mais ce n'est certainement pas le cas de toutes et, dans certains territoires, il y aura des réticences à mettre en oeuvre cette réforme et à proposer un minimum de deux voies d'accès aux études de santé. Le but est bien là : assurer l'égalité territoriale entre les étudiants. Il est nécessaire d'imposer un standard minimum. Le rapport du professeur Saint-André avait proposé qu'une voie ne représente pas plus de 60 % des étudiants. Certains veulent aller jusqu'à 50 %. En tout état de cause, si l'on veut que la réforme soit efficace, il faut à court terme qu'aucune voie ne représente par exemple plus de 70 % des étudiants. Dans le cas contraire, nous ne ferions que recréer la PACES et la voie royale qu'elle représente aux yeux des étudiants. Cela s'inscrit dans l'objectif de notre collègue Cyrille Isaac-Sibille. Je précise que nous avons eu la sagesse de pas inscrire de tels chiffres dans la loi : nous renvoyons simplement au pouvoir réglementaire le soin de fixer les objectifs.