Comme la rapporteure, je suis favorable aux amendements AS1609 et AS1374.
Monsieur Grelier, nous n'avons pas besoin d'ordonnance pour réformer les études de médecine, car supprimer le numerus clausus nous ramène au droit commun, ce qui signifie une diversification des entrées en études de médecine. Au départ, nous pensions avoir besoin d'une ordonnance pour pousser plus avant la définition de l'entrée, mais en en revenant au droit commun, ce n'est plus le cas.
En revanche, en termes de timing, cela ne change rien puisque nous souhaitons que le numerus clausus disparaisse à la rentrée 2020. Pour cela, il faut que Parcoursup soit accessible en janvier 2020, ce qui implique de le modifier entre les mois de septembre et janvier prochains afin de rendre possible l'inscription dans le dispositif des nouveaux modes d'entrée. Le calendrier est donc extrêmement contraint, ce qui commande le vote de la loi.