J'insisterai sur l'aberration budgétaire, financière et économique que constitue cette privatisation, puisque l'État perçoit aujourd'hui des dividendes et que ce secteur d'activité se porte bien. Nous ne voyons vraiment pas l'intérêt de créer le fonds de l'innovation de rupture évoqué. C'est prétendument pour stabiliser 10 milliards d'euros, mais, comme l'a très bien expliqué Éric Woerth cet après-midi, vous allez placer ces 10 milliards d'euros, notamment en obligations d'État, peut-être pour financer la dette française, ce qui est absurde, ou celle d'autres pays... Franchement, quand on envisage l'opération dans son intégralité, c'est à tous points de vue, je le répète, une aberration.