La privatisation de La Française des jeux, comme toutes ces opérations, intéresse beaucoup nos compatriotes : un récent sondage, publié je crois dans Les Échos, montrait qu'ils étaient intéressés pour y participer, donc en devenir actionnaires.
Je crois à cet actionnariat populaire, comme je crois à l'actionnariat salarié, que nous allons d'ailleurs développer dans le projet de loi PACTE.
Il est également important que les buralistes, qui sont les premiers concernés, puissent prendre des parts dans La Française des jeux.
La formule qui est aujourd'hui privilégiée est celle d'une introduction en bourse de celle-ci. Je vous l'indique, madame de La Raudière, car cela répond à votre question.
Cette introduction présente à mes yeux un immense mérite : celui de permettre un actionnariat populaire, c'est-à-dire de permettre aux Français de devenir propriétaires de La Française des jeux, aux salariés de devenir propriétaires de leur entreprise et aux buralistes de devenir eux-mêmes propriétaires d'un outil qui participe évidemment de leur activité professionnelle quotidienne.
C'est la raison pour laquelle je suggère à Mme de La Raudière, sur la base de cette précision relative à l'introduction en bourse de La Française des jeux comme formule privilégiée, de retirer son amendement.