Je vous propose de retirer cet amendement, madame la députée ; à défaut, j'y serai défavorable. En réalité, aujourd'hui, la profession de masseur-kinésithérapeute connaît une forte croissance et le territoire bénéficie d'une couverture assez homogène – je ne parle pas des établissements de santé, je parle du secteur libéral. Je ne suis pas donc pas sûre qu'une aide aux kinésithérapeutes améliorerait l'accès aux soins, puisque celui-ci n'est pas difficile.
Quant au recrutement de masseurs-kinésithérapeutes dans les établissements hospitaliers, nous travaillons à la revalorisation des filières de la rééducation au sein des hôpitaux. Un plan d'action vise, depuis 2016, à renforcer l'attractivité de ces métiers, et il sera encore enrichi.