La mise en place d'un centre de santé, comme de n'importe quelle structure d'offre de soins, répond au souci d'une prise en charge médicale qui fasse intervenir différents professionnels de santé, du médecin jusqu'à l'aide-soignant.
Les activités d'éducation thérapeutique ne sauraient se distinguer d'un métier relevant du champ médical dont elles pourraient constituer un complément d'activité. Il importe de ne pas confondre pratiques et praticiens, d'autant qu'il n'existe à ce jour aucune certification. L'hypnose peut ainsi constituer une pratique qui a toute sa place dans la prise en charge soignante – des études scientifiques fondées sur une démarche scientifique académique en ont par ailleurs reconnu l'utilité médicale pour certaines pathologies –, mais elle ne peut constituer un métier à part entière, justifiant l'intervention d'un professionnel dont les conditions d'exercice sont floues. La demande d'enregistrement de la certification hypnothérapeute au registre national de la certification professionnelle a, je le rappelle, fait l'objet d'un refus au motif de la distinction entre l'hypnose dite « de mieux-être » et l'hypnose à visée médicale.
Je suis donc défavorable à cet amendement.