On parle beaucoup de coercition et de libre installation. Pour ma part, je suggère un compromis. Plutôt que d'obliger les médecins à s'installer dans les zones sous-dotées, je propose d'empêcher les médecins de s'installer dans les zones déjà suffisamment dotées ou suffisamment pourvues de médecins.
C'est une forme de coercition, certes, mais qui peut, me semble-t-il, aider à lutter contre la désertification médicale. Cela n'empêche pas la libre installation, mais cela oblige, en revanche, à prendre en compte les situations réelles dans les territoires.