Mais comment mesurer, dans nos territoires, ce dynamisme dont vous parlez ? Dans les territoires ruraux d'Occitanie, nous n'en voyons guère la couleur pour le moment. Je ne vois que des médecins partant à la retraite ou changeant de région. Nous ne vous demandons pas d'enlever des médecins dans les zones sur-dotées – lesquelles, d'ailleurs, existent : en Occitanie, cette concentration s'observe à Montpellier, à Toulouse et au bord de la Méditerranée. C'est tout de même une réalité.
Nous vous demandons de mettre des médecins face aux patients. Cela se fait dans de grands corps de l'État : les élèves qui sortent de l'École nationale d'administration (ENA) n'ont pas forcément envie d'aller en sous-préfecture, mais ils y vont. Voilà, c'est comme ça !