La question est de savoir si l'on se dote d'un outil supplémentaire ou si l'on s'en passe. En l'occurrence, il ne s'agit pas d'enlever des médecins dans un certain nombre de zones : il s'agit, là où il y a suffisamment de jeunes médecins, de pas en laisser s'installer davantage, afin de les amener là où la désertification médicale est en train de progresser.
On se lance à la figure, tel un slogan, depuis dix-huit mois, le mot de « coercition ». Il ne s'agit pas de coercition, mais de régulation. Il s'agit de disposer d'un instrument qu'on puisse mobiliser et moduler dans le cadre les décrets d'application. La question mérite tout de même d'être posée.