Je ne suis pas dans le monde médical et je ne suis pas médecin, donc je me fais tout petit.
Pourtant, madame la ministre, puisque vous avez parlé de pragmatisme, je ne peux m'empêcher de faire la comparaison entre ce que nous vivons dans nos exploitations d'élevage avec les vétérinaires et les groupements vétérinaires, et la situation de la médecine humaine. Parler, dans ces conditions-là, de pragmatisme, c'est franchement scandaleux. Il faut au contraire faire face à la réalité que nous vivons dans les territoires. J'ai été longtemps maire d'une commune de secteur rural et je peux dire : quand on a un médecin pour 3 500 habitants, ce n'est pas un problème politique, mais un problème de santé publique et d'intérêt général.