Je ne suis pas non plus favorable à ces amendements, qui correspondent d'ailleurs à une proposition de loi récemment défendue dans l'hémicycle par le groupe socialiste. Je suis convaincu que les médecins que vous déconventionnerez parce qu'ils s'installent dans des territoires sur-dotés se constitueront tout de même une clientèle composée de personnes qui préfèrent payer sans remboursement plutôt qu'attendre six mois voire un an pour obtenir un rendez-vous avec le spécialiste qu'ils ont besoin de consulter. Les amendements de ce type se traduiront par l'émergence d'une médecine à deux vitesses que nous refusons quant à nous.