Si une diminution des cotisations salariales compense cette hausse pour les salariés du privé, elle ne sera pas effective dès janvier, puisqu'elle doit s'appliquer en deux temps, en janvier et en octobre. En réalité, le gain de pouvoir d'achat promis aux salariés ne sera pas aussi important que prévu et n'apparaîtra pas sur la fiche de paye de janvier. Car le fait que la baisse s'opère en deux temps donnera une bouffée d'oxygène de 4,5 milliards d'euros aux finances publiques, la hausse de CSG, appliquée dès janvier, n'étant pas compensée à cette date ; ces 4,5 milliards seront donc récupérés sur le dos des salariés.