Il s'agit d'un amendement qui propose d'ajouter les pharmaciens d'officine à la liste des professionnels de santé autorisés à prescrire des substituts nicotiniques. Aujourd'hui, ce type de prescription est possible uniquement par les médecins, y compris les médecins du travail, les chirurgiens-dentistes, les sages-femmes, les infirmiers et les masseurs-kinésithérapeutes. Or les pharmaciens d'officine sont en première ligne pour accompagner les fumeurs dans un parcours de sevrage tabagique. De nombreux pharmaciens sont d'ailleurs déjà impliqués dans l'aide à l'arrêt du tabac mais cette intervention mérite d'être formalisée dans un parcours d'aide au sevrage tabagique. Cette disposition s'inscrit dans la lutte contre le tabagisme.