Un peu moins de 10 % des personnes ayant besoin d'une correction visuelle portent des lentilles de contact, alors que celles-ci peuvent constituer une solution lorsque les verres correcteurs ne sont pas adaptés. Ce faible recours aux lentilles s'explique en grande partie par le fait que seul l'ophtalmologiste a le droit d'adapter les lentilles de contact, en dehors du cas de renouvellement de la prescription.
Dans le prolongement du rapport Voynet et de la loi de modernisation de notre système de santé de 2016, il est proposé que l'opticien puisse procéder à l'adaptation des lentilles de contact lors d'une primo-prescription, sous réserve de la non contre-indication par l'ophtalmologiste.