J'ai bien senti dans vos propos, madame la ministre, que vous étiez ouverte à la réflexion. Dans le cas d'un glaucome, une prise en charge rapide, par un autre praticien qu'un ophtalmologiste, vaut mieux qu'un rendez-vous quatorze ou dix-huit mois plus tard ! Cette prise en charge se fait au sein d'une CPTS où, par définition, les professionnels de santé se mettent d'accord sur les actions de prévention, de coordination de soins et de protocole. Et cela vaut toujours mieux que de s'en remettre aux praticiens étrangers installés comme ophtalmologistes, qui pratiquent des dépassements d'honoraires rédhibitoires – j'ai des exemples à vous donner – et effectuent des prises en charge souvent catastrophiques.