Il est proposé, dans certaines conditions et de façon parfaitement encadrée, d'autoriser les pharmacies d'officine à dispenser certains médicaments en cas d'urgence. Prenons l'exemple d'une personne présentant une infection urinaire chronique un samedi à dix-huit heures, anallergique et qui a signalé ne plus avoir de médicaments : elle pourra en obtenir à la pharmacie. Cette pratique existe, de façon implicite, mais il faut l'encadrer légalement et s'appuyer, pour cette délégation de tâches, sur ce tripode essentiel, autour du médecin.