Je soutiens l'amendement de mes collègues. Professionnels de santé, nous sommes tous confrontés à cette problématique. Nous l'avons déjà évoquée dans le cadre de l'examen du PLFSS, à propos des urgences. La situation du samedi après-midi nous en offre, à mon avis, le meilleur exemple. Madame la ministre, vous répondez en proposant d'expérimenter. Pourquoi pas ? Cependant, le chantage au risque de faire échouer les négociations si jamais les pharmaciens… Nous devons tous, professionnels de santé, évoluer. Sortons de ce corporatisme. Non, le pharmacien n'est pas un médecin de remplacement. Chaque professionnel de santé est capable d'assumer les responsabilités qui sont les siennes. Si les pharmaciens peuvent et veulent délivrer un médicament normalement soumis à prescription, ils prennent une responsabilité. Expérimentons s'il le faut, éventuellement en ne le faisant d'abord que pour une ou deux pathologies, mais il est grand temps d'enclencher la machine.