Nous sommes dans un contexte bien particulier, à la suite du Grand débat et au mouvement des « gilets jaunes ». Les fractures territoriales ont nourri un sentiment d'abandon et désespérance et, en parallèle, nous assistons à une crise de confiance envers l'organisation de l'État. Or la santé est une des préoccupations majeures.
Dans de telles conditions, il est vraiment inopportun de prévoir une ordonnance sur ce sujet. La représentation nationale doit pouvoir discuter de l'amplitude totale des modalités de gouvernance et des missions, même de celles qui n'appartiennent pas au socle. Les hôpitaux de proximité connaissent en effet des difficultés. Nous devons être responsables et trouver des solutions aux problèmes financier, de recrutement et d'accès aux soins.