Madame la ministre, vous nous avez indiqués hier vouloir faire preuve d'ouverture en associant la représentation nationale à la préparation de ces ordonnances. Je n'ai évidemment aucune raison de mettre en cause ni votre parole ni votre volonté d'aller jusqu'au bout. Mais permettez-moi d'être un peu impertinent. Que se passerait-il si, d'aventure, alors que la campagne des élections europénnes approche, il vous venait non pas la tentation de Venise, mais celle de Strasbourg ? Quelles garanties nous apportez-vous que ces engagements seraient tenus par un éventuel successeur, que, bien évidemment, nous ne souhaitons pas ?