sur la CSG et la TVA. Nous avons clairement deux visions différentes, et nous pourrions échanger des arguments pendant longtemps. Le fait est que la CSG ne se dilue pas dans la feuille de paie, alors que la TVA se dilue pour une grande partie dans les prix. Philippe Vigier l'a rappelé tout à l'heure, en citant les conclusions d'un rapport important publié sous le quinquennat précédent. Au-delà de cela, lorsque nous avions proposé d'augmenter la TVA, cela s'appelait « TVA sociale » ou « TVA compétitivité ». Le but était d'améliorer la compétitivité du pays et de ses entreprises, en baissant essentiellement les charges patronales. Nous croyons que relancer l'économie, c'est relancer les entreprises et que relancer les entreprises, c'est relancer l'emploi et le pouvoir d'achat.
La CSG, vous en faites un fusil à un coup pour baisser pendant quelque temps, et probablement assez peu, sur le net à payer, les cotisations salariales. Cela n'a rien à voir. Nous, nous voulons la compétitivité, comme nous vous l'avons expliqué avec Gilles Carrez et Véronique Louwagie et comme le feront les prochains orateurs de notre groupe. Ce sont deux conceptions différentes des choses. Vous agissez sur la CSG pour baisser des cotisations salariales, lesquelles, à un moment donné, seront totalement diluées. Nous voulons agir sur la TVA pour faire baisser les cotisations patronales et relancer la compétitivité des entreprises.