Il est un point sur lequel nous sommes tous d'accord : le taux d'accompagnement – 20 % – est insuffisant et doit être amélioré. Mais ce n'est pas en arrêtant la formation initiale que vous y parviendrez. Il faut donner les moyens nécessaires pour accompagner les créateurs d'entreprise.
Nous parlons de personnes qui s'engagent non seulement elles-mêmes, font courir des risques à leur famille, mais aussi à leurs salariés, aux clients et à l'environnement. Il est difficile d'admettre qu'aucune d'entre elles ne sera plus formée.
Madame la ministre, si je peux me permettre une petite taquinerie, régulièrement sur ces bancs, nous prenons des exemples de courriers que nous recevons. Chaque fois, on nous rétorque qu'il s'agit d'un cas à part, de l'exception qui confirme la règle, ou qu'il n'est pas possible de tenir compte de tous les courriers. Sans aucune méchanceté à votre endroit, car vous ne l'avez jamais fait, mais avec un certain plaisir, je vous le dis : c'est l'exception qui confirme la règle ; on ne peut pas prendre tous les courriers en considération.