On les importe, sans même en informer les consommateurs, et ils concurrencent nos propres produits. Je prends un exemple que tout le monde connaît : celui des vins espagnols. Ils concurrencent directement nos vins, sont produits avec des phytosanitaires interdits en France parce que leurs producteurs bénéficient de dérogations, et on les importe tout de même. Ils concurrencent la production de nos viticulteurs qui, eux, n'ont pas le droit de les utiliser. Commençons par régler le problème à l'intérieur de l'Union européenne avant de s'attaquer à ce qui se passe à l'extérieur car si on n'est déjà pas capables de le faire à nos portes, pas la peine d'aller voir plus loin.