Intervention de Boris Vallaud

Séance en hémicycle du vendredi 15 mars 2019 à 15h00
Croissance et transformation des entreprises — Article 8 bis b

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

Selon la même logique, on pourrait considérer bien incommodes les droits sociaux parce qu'il y a du moins-disant social ailleurs. Mais dans certaines circonstances, quand la France est en pointe, elle s'en honore et tire derrière elle le monde entier. Ainsi, notre pays a été en pointe avec les accords de Paris sur le climat.

Au fond, les uns et les autres donnons le sentiment que nous réfléchissons et regardons l'avenir avec de vieilles lunettes. Tout d'abord, je rappelle que nous sommes en train de discuter d'un texte dont nous avons débattu il y a cinq mois, et que certains qui se font aujourd'hui les hérauts de la réécriture d'un article adopté il y a cinq mois l'avaient alors eux-mêmes voté ! C'est tout de même, admettons-le, une curiosité. Je rappelle aussi que lors de la discussion du projet de loi EGALIM, les députés socialistes avaient proposé, par souci de cohérence, l'application du principe de réciprocité en déposant un amendement visant à interdire l'importation de produits alimentaires traités avec certaines substances introduites dans notre pays. Nous proposons ici d'en rester ni plus ni moins à ce que la représentation nationale a voté il y a cinq mois ! C'est en cohérence avec l'amendement de Guillaume Garot et de Dominique Potier que j'ai évoqué – je note au passage que la majorité ne l'avait pas voté.

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