Or, à partir du moment où vous supprimez un usage, vous créez une incitation très forte à envisager des alternatives, et vous forcez d'une certaine manière les producteurs à s'adapter.
Si vous supprimez une production, comme nous envisageons de le faire ici, sans toucher au marché, le risque est de déplacer la production.
Il faut donc bien, à mon sens, distinguer la production des produits phytopharmaceutiques, dont nous parlons aujourd'hui, des semences.
Du côté de cette production, nous parlons d'à peu près 4 % du marché mondial produit en France.
Monsieur Potier, vous vous souvenez que c'est l'argument que j'avais employé en commission : si l'on supprime du jour au lendemain l'autorisation de les produire, le risque est que la production se déplace de quelques centaines de kilomètres et que l'impact sur l'environnement soit donc nul.