Car quelque chose nous distingue : je considère le repos dominical comme une nécessité. Ma conception de la société, c'est que les femmes et les hommes qui vivent en France doivent avoir une journée de repos en commun – sauf exception : services de santé, de sécurité, de secours… et quelques commerces, notamment dans les zones touristiques. Le dimanche doit être à mon sens réservé à la vie de famille, aux relations entre voisins, aux relations amicales, à la vie associative.
C'est un sujet que je travaille depuis quelque temps, et je vais vous faire une confidence : j'ai discuté cette semaine avec un parlementaire de la majorité, qui m'a dit vouloir, lui, que les magasins ouvrent le dimanche : « Tu comprends, Thierry, je suis député d'une grande ville, je m'ennuie le dimanche ; je veux pouvoir aller dans les commerces, sinon je vais sur Amazon. »