J'adhère aux excellents propos que notre collègue, M. Laqhila, a tenus. Sans être ni commissaire aux comptes ni expert-comptable, je me demande ce qui vaut à cette profession un tel antagonisme de la part du Gouvernement. Pourquoi une telle violence, une telle brutalité envers une profession qui fait son métier et qui rend compte de la sécurité financière des entreprises ?
Deux sujets doivent être débattus. Le premier a trait au seuil d'audit européen. Tout en étant opposé à toute surtransposition, comme nombre de nos collègues, je ne suis pas défavorable à ce que l'on adopte celui-ci, en passant à un chiffre d'affaires de 2 à 8 millions. Sur ce point, je ne remets pas en cause l'objectif.
En revanche, je remets en cause la méthode, qui a été d'une brutalité inouïe.